LE SOIR
Alain Hubert est arrivé à la station polaire
Michel De Muelenaere
Mis en ligne lundi 7 novembre 2016, 12h36
La secrétaire d’État à la Politique scientifique Elke Sleurs (N-VA) affirme qu’il s’agit là d’une mission sur des bases illégales.
Alain Hubert se trouve désormais dans la station polaire belge en
Antarctique. Après un atterrissage décrit par la fondation polaire
internationale comme « extrêmement dangereux » en raison de la
météo, l’explorateur et son équipe de huit personnes. Ils sont parvenus
avec beaucoup de difficultés à la base princesse Elisabeth. Qu’ils ont
trouvée dans un « mauvais état », indique-t-on à la Fondation
polaire. Sous le poids de la neige, le toit des garages se serait
effondré. Pas d’accès au système informatique
Difficile cependant d’intervenir dans la station. Ne disposant pas des
codes d’accès informatiques, l’équipe d’Hubert n’a pas accès au système
de pilotage de certains dispositifs de la station. « Nous avons
demandé au secrétariat polaire de nous communiquer les rapports rédigés
par la précédente mission au terme de son séjour en Antarctique en
2015-2016. Nous ne les avons toujours pas reçus », explique Philippe
Bodson, administrateur de l’IPF.
Les accusations lancées vendredi par le cabinet de la secrétaire d’Etat
à la Politique scientifique sont restées en travers de la gorge de
l’IPF. Les représentants d’Elke Sleurs (N-VA) précisaient samedi dans
l’Echo qu’Alain Hubert agissait « sans mandat » du
gouvernement belge et « sur des bases illégales ».
«Elke Sleurs ment, s’emporte Bodson. Le Conseil d’Etat a bien
confirmé que l’IPF était l’opérateur de la station. Par ailleurs, la
demande de permis d’environnement introduite par l’IPF pour sa mission
2016-2017 en Antarctique a été approuvée par la ministre fédérale de
l’Environnement, Marie-Christine Marghem (MR)». |
L’armée belge ne peut plus pénétrer dans la station polaire Elisabeth
Mis en ligne 27/10/2016
Par Frédéric soumois
La Fondation polaire a gagné contre Elke Sleurs : le Conseil d’État, saisi en
référé, dit que la décision d’envoyer l’armée est entachée d’irrégularités.
Les
militaires sont bloqués au Cap.