L'Etat belge a conclu un accord avec la Fondation
polaire internationale ("International Polar Foundation", IPF) sur la
reprise à 100% de la station Princesse Elisabeth en Antarctique pour un
montant de 4,5 millions d'euros, a annoncé vendredi la secrétaire d'Etat
à la Politique scientifique, Zuhal Demir. La gestion
opérationnelle en sera confiée pour au moins cinq ans (plus une option
de trois ans) à l'IPF, que préside l'explorateur
Alain Hubert, a-t-elle indiqué lors d'une conférence de
presse à Bruxelles.
Cette décision conclue trois mois de négociations avec la Fondation,
dont le but est de favoriser la recherche en Antarctique. En
contrepartie de la donation d'un centième de la copropriété dont
disposait l'IPF, cette dernière en deviendra l'opérateur en vertu d'une
concession de six ans, responsable de la gestion des coûts, a précisé
Alain Hubert, aux côtés de Mme Demir (N-VA).
Cette décision, qualifiée de "Pax Antarctica", met fin à un long
conflit juridique émaillé de 35 procédures entre les autorités fédérales
et Alain Hubert. L'explorateur est l'un des concepteurs de cette station
"zéro émission", la première de ce type jamais construite sur le
Continent blanc. Elle avait été inaugurée en 2009.
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